Actualités, Faits divers

Nouvelle disparition inquiétante à Bordeaux

Un homme d’une trentaine d’années aurait disparu dans la nuit de jeudi à vendredi en bord de Garonne dans le centre-ville de Bordeaux où se déroulait la fête de la musique, portant à six le nombre de jeunes disparus dans les mêmes conditions en moins d’un an.

Vers 2 h du matin, plusieurs promeneurs auraient aperçu un homme se débattant dans le fleuve. Les forces de l’ordre ont été alertées et les recherches dans le fleuve aussitôt entreprises. Mais elles sont restées vaines. Seul le sac du disparu a été retrouvé sur le quai.

Depuis juillet 2011, il s’agit de la sixième disparition de même nature, à Bordeaux. Les cinq décès constatés en moins d’un an seraient consécutifs à de possibles chutes accidentelles provoquées par l’alcoolisation. A Bordeaux, la rumeur enfle et beaucoup évoquent des décès qui ne seraient pas accidentels, mais provoquée par un « pousseur ».

Face à ces drames, les autorités ont multiplié les mises en garde. Un arrêté préfectoral limitant la vente d’alcool à emporter et obligeant les épiceries de nuit à fermer dès 22 h a d’ailleurs été publié en mai.

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10 Comments

  1. Vu le débit de la Garonne un homme saoul ne peut que s’y noyer, surtout de nuit. De jour ses chances d’être aperçu sont faibles puis qu’à Bordeaux la Garonne est marron…

    • et vu le débit de boisson de certains zouaves 🙂

      • Paris a déja son zouave, Bordeaux en a maintenant plusieurs ! Un point de plus pour la classement Unesco ?
        Vivement la fête du vin qu’on fasse monter le score !!!!

        • Hooo, personne n’est obligé d’aller picoler à la fête du vin, moi je n’y vais, pas, alors….
          Il n’empêche ;

  2. L’homme vu en difficulté dans la Garonne portait les cheveux longs, était barbu, était vêtu d’un blouson noir. Un sac à dos Eastpack gris-bleu qui contenait des documents d’identité et des effets personnels a d’ores et déjà et repêché et pourrait lui appartenir.

    Il s’agirait alors d’un Marseillais, sans domicile fixe, de 29 ans.

    Toute personne susceptible d’éclairer l’enquête par son témoignage ou des images et vidéos prises cette nuit peut contacter les policiers au 0557857777 (standard) ou au 0567857230 (responsable de l’enquête).

  3. Dernierement de passage a Seville en Espagne, force est de constater que l’acces au fleuve Guadalquivir est beaucoup plus facile, avec des ponts permettant de mettre les pieds dans l’eau,sans pour cela qu’il y ait des noyades a repetition! je suis donc surprise de voir comment la ville de Bordeaux reagit, l’alcool ayant toujours existe, et la Garonne aussi! et ce sont les epiciers qui trinquent! trop facile!

  4. Ben oui c’est bien connu que la Garonne ne passe à Bordeaux que depuis 6 mois, les mecs bourrés sont pas encore habitués.

    • tout a fait d’accord avec vous archim je suis Bordelais j’ai vécu mon enfance quai des queyries et au quartier St Pierre, jeune j’ai arpenté les bords de la Garonne mon Pére travaillant aux Chargeurs Réunis et m’enmenant souvent avec lui, puis moi ayant travaillé chez un transitaire les bords de ce fleuve n’etaient familliers et c’est pratiquement chaque semaines que des corps de noyés etaient repechés souvent ces corps etaient coincés entre les quais et les navire amarés.J’ai méme assisté a deux ou trois sauvetages de gens tombés a l’eau gens qui pour la pluspart travaillaient sur le port de commerce de Bordeaux a l’époque ou nous avions un port florissant!!!cela pour dire que nous aurons toujours des accidents avec notre fleuve et accidents ou crimes il en sera toujours ainsi!!!

  5. Je suis questionné par ces disparition. A Bordeaux, la Garonne a toujours existé… avec le même charme et les mêmes dangers. On a toujours bu de l’alcool lors des fêtes.
    Deux choses ont changé. Le fleuve que raconte Claude fait remonter de ma mémoire d’enfant, un lieu qui était davantage celui du travail que des loisirs… Travail d’ailleurs pénible et non dépourvu de danger des diverses corporations ouvrières qui donnaient vie à notre Port. Il y avait d’ailleurs des grilles qui barraient l’accès à la Garonne au public non autorisé.
    Sans doute la nouvelle configuration des lieux est elle plus agréable. Mais il semble qu’elle constitue un danger pour les personnes qui ont bu plus que de raison.

    Car le problème est bien celui de l’alcoolisation massive… qui fait perdre les repères et la raison, au point d’enjamber une barrière de 1 m 20 de hauteur avant de tomber dans le fleuve. Le problème est aussi celui, semble-t-il d’une certaine solitude, voire d’un manque de solidarité du réseau amical et des passants qui amènent au passage à l’acte, sans que personne ne réagisse et ne l’empêche. On ne peut tout de même pas même un agent de sécurité tous les mètres, toutes les nuits pour éviter ces drames. C’est à chacun d’être attentif aux autres et d’intervenir en cas de nécesssité.

  6. @ Pascal

    6 personnes en moins d’un an à la flotte alors que cela ne s’est jamais vu auparavant : vous ne pensez pas qu’il n’y a pas que l’alcool ?

    Parmi les victimes on compte des jeunes parfaitement bien dans leur pompe, dont une qui a été raccompagnée jusqu’à son véhicule par ses amis.

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