Actualités, Politique

L’extrême gauche annonce la fin de l’occupation à la fac de la Victoire

Après plus d’un mois d’occupation de l’Université de Bordeaux située sur la Place de la Victoire, les étudiants d’extrême-gauche de l’Université de Bordeaux 2 ont annoncé la fin du blocage de leurs locaux.

Dans un communiqué publié sur leur page Facebook, le mouvement qui visait à protester contre la loi sur l’accès aux études universitaires annonce « Nous partons d’ici, mais pour mieux occuper la rue, avec les autres secteurs en lutte dès le 1er mai ».

« Cette occupation a été pour beaucoup un moment et un lieu d’instruction politique (conférences, ateliers banderoles, rédaction de tracts…), culturelle (lectures, concerts, etc.), et d’apprentissage de l’autogestion (gestion collective de la cuisine, de la vie quotidienne, etc.). Ce sont ces moments-là qui permettent de créer des liens forts et irréversibles entre ceux et celles qui veulent lutter pour l’émancipation de tous et toutes, contre l’exploitation, la ségrégation et les oppressions (…) Nous pensons qu’il est désormais primordial de mettre nos forces partout où il est possible d’étendre les lignes de front de la guerre sociale qui se joue aujourd’hui, concernant la destruction des services publics (SNCF, Santé, Poste), l’évacuation de la ZAD, les licenciements, et l’accueil des réfugié-e-s et migrant-e-s fuyant les guerres et la misère ».

Le mouvement avait démarré le 12 mars, après l’évacuation par les CRS de l’amphithéâtre Gintrac la semaine précédente. Il visait à protester contre la loi ORE sur l’accès aux études universitaires. Les occupants, très minoritaires au sein de l’université (une trentaine de personnes), réclamaient le retrait de la loi, et la démission du président de l’Université de Bordeaux, Manuel Tunon de Lara. Ils n’auront finalement obtenu ni l’un ni l’autre.

[cc] Infos Bordeaux, 2010-2023, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d´origine [www.infos-bordeaux.fr].

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  1. Robert Ménard violemment pris à partie en Gironde
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    valeursactuelles.com
    / Samedi 5 mai 2018 à 17:49 8
    Robert Ménard. Photo © Alain ROBERT/Apercu/SIPA

    Agression. Réunis à l’appel d’élus PS et LREM, des manifestants ont violemment pris à partie le maire de Béziers, ce samedi 5 mai à Saint-André-de-Cubzac (Gironde).

    Un élu de la République bousculé, à terre… Ce samedi 5 mai, à Saint-André-de-Cubzac , en Gironde, Robert Ménard a violemment été pris à partie, au point de finir au sol, rapporte France 3 Nouvelle-Aquitaine.
    « Aucune force de l’ordre n’a semble-t-il empêché le contact »

    Le maire de Béziers (Hérault) se rendait à un débat sur le rapprochement de la droite et de l’extrême droite dans le nord Gironde. Mais à son arrivée, une foule s’était rassemblée à l’appel des élus PS et La République en Marche contre la « banalisation de l’extrême droite », ajoute le site de la chaîne publique.

    « Aucune force de l’ordre n’a semble-t-il empêché le contact », précise France 3 Nouvelle-Aquitaine. De son côté, Midi Libre évoque « un comité d’accueil composé de militants de gauche et d’extrême gauche ». Après sa chute, Robert Ménard a semble-t-il pu accéder à la salle où il se rendait. Il a finalement réagi sur Twitter après l’événement. « Aujourd’hui j’ai été agressé physiquement par des fascistes de gauche. Ils avaient été encouragés par le @partisocialiste, le @MoDem et @enmarchefr locaux. Les autorités étaient au courant de cette mobilisation des extrémistes : elles ont pourtant laissé faire », a-t-il écrit.

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