Brèves

L’ancien responsable des jeunes avec Calmels souhaite “l’union des droites”

Plusieurs responsables des «Jeunes avec Calmels», dont le président Erik Tegner, ont décidé de retirer leur soutien à la vice-présidente des Républicains et 1ère adjointe au maire de Bordeaux.

Selon le journal Le Figaro, « les jeunes sur le départ regrettent que la vice-présidente des Républicains n’ait pas réussi à se débarrasser de son image de «caution de gauche» de Laurent Wauquiez ». Ils lui reprochent notamment son « attitude trop modérée au sein des Républicains sur les questions régaliennes, en particulier sur l’immigration ».

Interrogé par le mensuel de la droiteL’Incorrect“, Erik Tegner confirme son estime pour l’ancienne dirigeante de Canal +, « J’ai le plus grand respect pour Virginie Calmels qui m’a donné la chance de travailler à ses côtés durant plus de deux ans », mais ce dernier (photo) ne se retrouvait plus dans la ligne politique du bras droit d’Alain Juppé.

« Je suis pour une union des droites dans la logique de l’appel d’Angers de Thierry Mariani qui appelait toutes les personnalités revendiquées de droite à se rassembler autour d’un projet commun. Non pas une alliance entre partis sur la base de combines politiciennes, mais un rassemblement autour d’idées communes (…) Il faut aujourd’hui parler à des personnalités comme Nicolas Dupont-Aignan, Emmanuelle Ménard, Gilbert Collard ou encore Marion Maréchal Le Pen si elle décidait de revenir dans l’arène politique. Discutons et nous verrons bien ! Et puis, cessons l’hypocrisie. Guillaume Peltier, Julien Aubert et d’autres qui sont chez Les Républicains portent des idées proches de ces personnalités et nous refuserions de leur parler ? Nous sommes tombés dans le piège de François Mitterrand d’une diabolisation de l’extrême-droite. Comme Charles Pasqua en son temps, je pense qu’il est nécessaire de dépasser cette opposition artificielle entre droite et « extrême-droite » pour construire, ensemble, un projet idéologique fort pour les Français. Mon modèle, c’est l’Autriche. Sebastian Kurz est un premier ministre dynamique et moderne qui gouverne avec ce que les observateurs qualifient d’extrême-droite, soit le FPÖ. Le résultat c’est une baisse massive de la fiscalité, une politique de promotion de la souveraineté nationale et une ligne intransigeante sur l’immigration ».

« Leur départ du mouvement est sain et préférable car ma ligne a toujours été très claire : ferme sur le régalien et libérale sur l’économie. Pas d’alliance avec le Front national. Ce serait un renoncement à nos valeurs et convictions », a jugé de son côté Virginie Calmels

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