Jean-Marie Le Méné, Président de la Fondation Jérôme Lejeune, était hier soir à Bordeaux, pour présenter son ouvrage « Les premières victimes du transhumanisme » (Pierre-Guillaume de Roux, – 19,50€).
Sujet apparemment obscur, si ce n’est abscons, mais qui n’en a pas moins captivé un auditoire d’environ 140 personnes. Avec clarté et pédagogie, l’orateur a expliqué comment les nouveaux tests scientifiques, en permettant de détecter tous les bébés susceptibles d’être atteints de trisomie 21, aboutissent à leur élimination totale.
Derrière cet eugénisme se cache un marché extrêmement lucratif. Le capitalisme, dans ce qu’il a de plus ignoble, au service de la culture de mort. A terme, toutes les personnes pouvant être affectées par un handicap, aussi bénin soit-il, encourent l’éradication. Un eugénisme qui n’est pas sans rappeler celui pratiqué en Allemagne il y a 70 ans, mais qui puise ses fondements dans la philosophie des Lumières du 18ème siècle. Un ouvrage à lire pour comprendre les terribles mutations en cours.
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