Depuis plusieurs années, le quartier Victor Hugo est devenu un « enfer » pour nombre de riverains et de commerçants. Si la présence de nombreux étrangers oisifs n’aide pas à la tranquillité du quartier, c’est également la « salle de shoot » qui est à l’origine de nombreux actes de délinquance.

Lancé sous la mandature d’Alain Juppé, ce centre de distribution de matériels à usage de drogues (seringues, pipes à crack, etc.…) reçoit près de 120 toxicomanes chaque jour. Le Caarud “La Case”, situé au 36-38 rue Saint-James, près de l’église Saint Eloi, attire tous les marginaux et drogués de la ville (vidéo ci-dessous).

La Région Aquitaine dirigée par le socialiste Alain Rousset a soutenu le projet dès le départ « démarche pragmatique et courageuse qui répond au nécessaire accompagnement des toxicomanes ». En 2012, la socialiste Naïma Charaï déclarait même que « les intégristes de droite sont plus nuisibles à l’image de la rue et de la commune que l’installation d’une association qui a pour vocation la prévention et le soin à des publics en très grande précarité » !

La candidate à la mairie de Bordeaux, Nathalie Delattre (à l’époque maire-adjoint) déclarait également « Je suis favorable aux salles d’injection (bannissons le mot shoot), car il faut tendre la main à toutes ces personnes devenues dépendantes à cause des cartels de la drogue ».

Lancée par un riverain, et intitulée « Déménagement du Caarud La Case », la pétition dénonce un quartier « Saint-Paul/St-Eloi devenu un enfer à ciel ouvert » : « Vols, deals, agressions, squats, intrusions, chiens dangereux sans laisse, consommation de drogues 24h/24 dans l’espace public, devant les vitres des gymnases où se trouvent les enfants, seringues et pipes à crack au sol ».