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Francis Deswarte : “Robert Boulin n’est pas mort noyé”

Trente et un ans après la mort de Robert Boulin, l’affaire a connu jeudi un nouveau rebondissement avec le témoignage d’un gendarme qui contredit la thèse officielle du suicide de l’ancien ministre et conduit sa famille à demander de nouveau la réouverture d’une enquête.

Je suis catégorique. Robert Boulin n’est pas mort noyé. Ce n’est pas possible. Il était quasiment à quatre pattes. La tête hors de l’eau“, affirme dans 20 minutes, Francis Deswarte, le gendarme qui avait retrouvé le corps de Robert Boulin en 1979. Aujourd’hui, il veut parler car après “avoir entendu beaucoup de mensonges”, il estime “qu’il est temps de dire la vérité”. Pour Fabienne Boulin (fille de Robert Boulin) “ce que dit le gendarme est une énorme preuve“. Elle regrette qu’au cours de la première enquête, le procureur ait refusé l’autopsie du crane malgré la présence de “huit hématomes et deux fractures“.

Le mardi 30 octobre 1979, à 8h30, le corps de Robert Boulin, ministre du Travail dans le gouvernement Barre, sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing, est retrouvé dans un étang de la forêt de Rambouillet, noyé dans 50 centimètres d’eau. La version officielle va soutenir que le ministre s’est suicidé. Trente ans plus tard, le mardi 27 Octobre 2009, à 7h15, France Inter diffuse un reportage de Benoît Collombat qui avance que le ministre a bel et bien été assassiné. Pour ses proches, il pourrait avoir été victime de rivalités au sein de la famille gaulliste à l’approche de l’élection présidentielle de 1981.

[cc] Infos Bordeaux, 2010-2023, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d´origine [www.infos-bordeaux.fr].

2 Comments

  1. Ce qui est incroyable c’est que le pouvoir politique cherche toujours à bâillonner la justice et empêche la vérité d’éclater !

  2. Faut dire que la Justice n’y met pas du sien non plus, en relâchant multirécidivistes et racailles plus vite que la police ne les arrête. Bien sûr, comme tous bons fonctionnaires ils crient au manque de moyens. Pour le contribuable c’est comme lui cracher à la gueule, car on n’a vraiment pas l’impression qu’ils optimisent les moyens existants.
    La revendication de toujours plus de moyens peut se traduire par un refus de se remettre en cause, c’est “Nous sommes parfaits, seuls encore plus d’hommes parfaits comme nous apporterait la solution aux problèmes qui se posent à la Justice. Avec la bénédiction de la CGT.
    Eh bien, qu’ils se mettent en grève, on s’en fout !

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