Brèves

Le philosophe Michel Onfray à Bordeaux le vendredi 24 avril

michel-onfrayLes salons de la libraire Mollat risquent de connaitre une affluence nombreuse, à l’occasion de la venue demain du philosophe Michel Onfray (18h00 salon Albert Mollat).

Ce dernier vient y présenter son dernier ouvrage, « Cosmos, vers une sagesse sans morale ». « Il propose une philosophie personnelle de la nature. Contempler le monde, comprendre ses mystères et les leçons qu’il nous livre, ressaisir les intuitions fondatrices du temps, de la vie, de la nature, telle est l’ambition de Cosmos, qui renoue avec l’idéal païen d’une sagesse humaine en harmonie avec le monde ».

Docteur en philosophie, Michel Onfray est né le 1er janvier 1959. Il a enseigné en lycée technique, avant de créer l’Université populaire de Caen à Argentan. Il a publié une cinquantaine d’ouvrages, traduits dans plus de vingt-cinq pays.

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2 Comments

  1. Encore un livre passionnant de Michel Onfray, beaucoup de plaisir à le siroter comme tout excellent nectar, principalement pour son érudition du réel mais aussi grâce à la musique de sa syntaxe et l’odeur de soufre. Je partage l’essentiel de ses points de vue; mon commentaire n’en serait que positif s’il ne m’encourageait pas à être libre, bravo et un grand MERCI pour son existence.

    Mes nuances :

    – Une pirouette sur les limites du véganisme facile pour se dédouaner. Ecrire que si nous universalisions leurs préceptes, ce serait la fin de l’humanité mangée par les animaux sauvages m’a fait beaucoup rire puisque bien sûr les véganes ne veulent pas tuer d’animaux sauf … par légitime défense !

    – Concernant le végétarisme qui fait souffrir ou tue des plantes, c’est omettre le frugivorisme qui les honore en consommant leurs fruits (cf Bananagirl et Annesofruits).

    – La vision du surhumain n’est pas étroitement liée à l’éternel retour, ni comparable au sur-stoïcien. Pour Nietzsche, le surhumain sera aussi différent de nous, que nous le sommes physiologiquement et psychologiquement du singe, de plus ce n’est pas une fin, puisque le surhumain souhaitera le sur-surhumain, mais un sens. Le premier s’est accompli inconsciemment, les autres le seront consciemment. Actuellement, nous ne pouvons être qu’un pont vers le surhumain. L’éternel retour est une croyance puisque non démontrable (comme le paradis), qui peut participer à l’émergence du surhumain, mais elle n’est pas suffisante et d’autres paramètres, valeurs, croyances, contextes sont nécessaires et à essayer sur plusieurs générations (cf Céline Denat et Patrick Wotling). Nous devons donc aussi vouloir autrement ce que nous pensons ne pas dépendre de nous, comme les premiers poissons qui sont allés sur la terre ferme et ont contribué entre autre à changer des branchies en poumons.

    – La différence entre l’animal et l’humain n’est ni de nature, ni de degré; la question est fermée; c’est une différence de fonctions, nous sommes un corps et avons des outils qui nous permettent ou pas de réaliser certaines choses (médecine : c’est la fonction qui crée l’organe). La différence de degré entre le loup et le chien nous éclaire peu, alors que leur différence de fonctions en dit bien plus sur eux. Nous voyons alors nettement que si il y a dix fonctions différentes concernant l’évolution du chien, il y en a mille sur celle de l’humain par-delà bien et mal. Sachant que leur nombre et surtout leur poids fait la différence.

    Amor fati.

  2. Après cette analyse brillante et tout aussi inutile à notre société décadente que la philosophie personnelle de la nature de M. Onfray. Balivernes d’un hédoniste athée irresponsable qui ne regarde que son nombril, sans aucun intérêt.

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