En mars 2023, après avoir saccagé le quartier de la Victoire, des manifestants contre la réforme des retraites avaient mis le feu à la porte de la mairie de Bordeaux. Celui-ci avait été rapidement maîtrisé par les pompiers, mais la porte était détruite par les flammes.
Cinq personnes avaient été interpellées et sont jugées en correctionnelle ce lundi 11 mars. Parmi eux, deux hommes sont actuellement en détention provisoire (James Beckaert et Fabrice Bienfait). Les trois autres, âgés de 19 à 27 ans, avaient été laissés en liberté et placés sous contrôle judiciaire. Il s’agit de Logan Dubromel, Rémi Paillard et Clément Perez.

Ils devront répondre des chefs de “participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre des personnes ou de la dégradation de bien” et “de détérioration du bien d’autrui par un moyen dangereux”. Une dernière accusation passible de dix ans de prison.

Contrairement à la « Fake news » du journal Rue 89 Bordeaux, il ne s’agit pas du tout “de militants d’extrême droite”, mais des individus proches de l’extrême-gauche et des milieux marginaux.

Addendum 12/03/2024 à 08h54 : Le tribunal les a tous déclarés coupables et les a condamnés à des peines allant d’un an de sursis probatoire à six ans ferme. Fabrice Bienfait, se revendiquant “antifa” et déjà condamné pour violences et dégradations durant le mouvement des gilets jaunes, a été jugé coupable pour “participation” et “destruction”. Il a été condamné à six ans de prison ferme avec maintien en détention, compte tenu de ses antécédents et de la “gravité des faits”, a tranché le tribunal. Le tribunal a condamné les quatre autres prévenus à des peines allant d’un an avec sursis probatoire à deux ans ferme.