En octobre 2024, la commune d’Ambarès-et-Lagrave, près de Bordeaux, s’était retrouvée au cœur d’une polémique autour du projet de lancement de deux mosquées. Le premier, porté par l’association Ibn Sina, prévoyait la construction d’un centre cultuel et culturel, rue de Formont. Le second, soutenu par le Centre Musulman de Bordeaux (CMB), visait à transformer une salle existante, rue de la Commanderie des Templiers.
Devant la polémique, le maire socialiste Nordine Guendez avait rapidement déclaré « qu’il n’y aurait pas deux mosquées dans la même ville », et avait adressé son soutien au projet du CMB (dirigé en sous-main par la mosquée de Cenon).
Alors que le projet de l’association Ibn Sina semblait au point mort, ces derniers crient victoire sur les réseaux sociaux : « Al-Hamdoulillah, une très bonne nouvelle : Nous avons obtenu l’autorisation officielle de transformer le siège social de l’Association Ibn Sina en mosquée reconnue ! Grâce à Allah, puis à l’accord bienveillant de la mairie — que nous remercions —, le projet prend un nouveau tournant. Situé sur un terrain de 1 278 m² à Ambarès-et-Lagrave, ce lieu comprendra incha’Allah : Une salle de prière pour 60 personnes, des salles de classes pour les cours d’arabe et le soutien scolaire, des bureaux associatifs et 26 places de stationnement sur le terrain ».
Le maire socialiste Nordine Guendez (photo) n’a toujours pas réagi, préférant la posture de victime dans la presse locale.
Aux dernières élections législatives, le Rassemblement national a réalisé près de 48% sur la commune. Cette nouvelle mosquée va-t-elle donner du grain à moudre à la liste de parti de Jordan Bardella aux prochaines municipales ?

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