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Bordeaux : Nouvelle mobilisation contre « le mariage pour tous » le samedi 2 février

Après le succès de la manifestation du 13 janvier dernier, ayant réuni plusieurs centaines de milliers de personnes, le collectif « Manif pour Tous » appelle à une nouvelle mobilisation, dans tous les départements de France, le samedi 2 février 2013.

En Gironde, les opposants au « mariage » homosexuel sont invités à se regrouper à 15h00, Place Pey-Berland, pour une « manifestation statique ».

Depuis plusieurs mois, l’opposition à la réforme voulue par le gouvernement socialiste, ne cesse de croître au sein de l’opinion publique.

Après s’y être refusé, le président de la République, François Hollande, recevra finalement demain une délégation du collectif « Manif pour Tous » à l’Elysée.

Manif pour tous bordeaux

[cc] Infos Bordeaux, 2010-2023, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d´origine [www.infos-bordeaux.fr].

5 Comments

  1. Je suis pour reconnaître l’Union de deux personnes du même sexe. Mais le mariage reste l’union d’une femme et d’un homme en vue de créer une famille.
    Que la famille soit difficile à vivre dans notre monde accéléré et égocentrique, et entraine des situations dramatiques pour les enfants, soit! Il faut traiter ces situations de séparation dans l’intérêt de l’enfant!
    Que l’adoption soit ouverte à toute personne ayant la stabilité psychologique et économique d’élever un enfant, et qu’elle soit célibataire ou mariée, ou pacsé ou en concubinage, l’intérêt de l’enfant seul doit compter.
    Le slogan «mariage pour tous» est une stupidité! Le mariage ne peut être un droit et ne peut se comparer aux droits de l’Homme!
    Le vote d’une loi instaurant «ce mariage pour tous sous pretexte d’égalité» ne fait qu’ouvrir la porte au «droit à l’enfant»! Ce qui est une atteinte insupportable à la vie!
    C’est l’antichambre de l’EUGENISME!
    C’est une porte ouverte sur l’économie de la chair fraîche!
    Que la Procréation Médicalement Assitée soit ouverte aux couples naturellement stériles, et nous entrerons de plein pied dans cet eugénisme!

  2. Les homosexuels chercheraient-ils à se noyer dans l’approche «classique» du mariage?
    Pourquoi ne pas éxiger une Union Civile de même droits, mais sans imiter les hétérosexuels en empruntant le mot «mariage» ?
    Cela ne va-t-il à contrario de leur «normalisation» et «coming out» dans la société?
    En fait s’assumer !

    • Si c’est pour créer une “Union civile” comme vous dites qui soit en tous points identique à un mriage civil, alors pourquoi ne pas appeler ça un mariage, pour tous ?

  3. Non au mariage gay et à la reconnaissance juridique de l’ homoparentalité.

    I. Le langage

    La normalophobie.

    L’habitude a été prise, depuis une douzaine d’années, d’utiliser systématiquement les termes d’homosexualité ou d’hétérosexualité, au point que personne ne parle plus d’orientation sexuelle normale ou d’orientation sexuelle déviante. Certains sympathisants de la cause homosexuelle refusent même l’emploi du terme « normal » quand il s’applique à la sexualité. Ils ne tolèrent pas que l’on puisse ainsi porter un jugement sur les orientations sexuelles ni, par conséquent, réfléchir sur le mariage gay et l’homoparentalité.

    Des mots précis.

    L’emploi d’un même terme pour désigner deux réalités différentes conduit à des confusions.
    On ne peut donner un même nom, en l’occurrence “couple” à l’union homosexuelle et à l’union hétérosexuelle. En effet l’union d’un homme et d’une femme est différente de l’union entre deux hommes ou entre deux femmes, à moins de considérer que l’homme est identique à la femme.
    L’homosexualité est une forme d’ intolérance à l’altérité sexuelle alors que l’hétérosexualité fait vivre la complémentarité sexuelle.
    L’utilisation d’un même terme, “couple” pour désigner deux réalités différentes, et même antagonistes, est anormale.
    A deux types d’unions différentes il faut donner des noms différents : “couple”, comme on l’utilise depuis toujours pour les unions hétérosexuelles et, pour les unions homosexuelles, on peut préconiser le terme “paire” car cette union concerne deux personnes de sexe identique.
    Si le couple est composé de deux personnes c’est qu’il y a deux sexes différents. Le chiffre “2”, en tant que tel, n’ouvre aucun droit. S’ agissant d’homosexuels, le sexe étant le même pour les deux personnes, cette reconnaissance juridique de la vie à deux n’offre pas plus de pertinence qu’une reconnaissance juridique de la vie à trois, quatre ou cinq.

    Toute confusion dans les termes entraîne une confusion dans la perception de ces deux réalités. Cette confusion peut amener à souhaiter un même régime juridique , en l’occurrence le mariage, pour des unions qui sont différentes.

    II. La loi et le mariage

    Avec le mariage la société reconnaît juridiquement l’importance de l’altérité sexuelle et lui rend hommage, en mariant par exemple des couples qui ne peuvent pas, ou plus, enfanter. La société sait que seule l’ union d’un homme et d’une femme permet potentiellement d’ assurer son avenir. Les hétérosexuels n’ont jamais eu besoin de réclamer un droit au mariage , car une telle possibilité est évidente depuis la nuit des temps.

    Le mariage n’a pas été créé pour permettre au législateur de remettre en cause la liberté individuelle en se préoccupant de sexualité récréative, homo ou hétéro, ni pour s’occuper d’amour. Le maire n’a d’ailleurs pas à demander aux futurs époux s’ils s’aiment ou non. Il ne leur demande pas non plus leur orientation sexuelle, cette dernière, quelle qu’elle soit, ne confère aucun droit. Le mariage est ouvert à tous. Il ne crée ni une injustice ni une discrimination envers les personnes qui sont incapables d’établir une relation complète avec le sexe opposé. Leur déviance de l’orientation sexuelle est la seule cause de leur incapacité à se marier.
    Si chaque individu peut librement se marier, est l’ égal des autres devant le mariage, l’union homosexuelle, elle, n’est pas égale à l’union hétérosexuelle. Seules des choses identiques peuvent être traitées d’une façon égale.

    Malgré le chantage à l’homophobie le législateur n’a pas à étendre le mariage à une union différente de celle pour lequel il est prévu, cela d’autant plus qu’ avec le mariage, le plus souvent, un tiers est concerné : l’enfant . Le législateur, par le mariage, propose un cadre au couple afin de l’aider à se stabiliser et protéger ainsi l’enfant né ou à naître.
    S’il est exact que des homosexuels peuvent avoir la charge d’enfants, la demande de reconnaissance juridique de l’homoparentalité comme une forme de paternité est inutile, l’enfant ayant un état civil et donc un régime juridique clair.

    III. L’enfant

    Une fraction du lobby homosexuel souhaiterait assimiler le couple avec enfant et une paire d ‘ homosexuels élevant un enfant. En effet l’apparence de ces derniers se rapproche de celle du couple normal. Les demandes d’accès au mariage et à l’adoption peuvent de ce fait apparaître parfois comme destinées à faire oublier le caractère spécifique de l’homosexualité. L’enfant deviendrait alors un moyen mis au service d’une cause qui n’est pas la sienne.
    Les maltraitances d’ enfants, quant à elles, doivent être sanctionnées si des parents sont indignes. Les enfants placés dans une famille d’adoption doivent y retrouver le père et la mère qui leur manquent. On ne doit pas utiliser le malheur de ces enfants afin de démontrer qu’ils seraient mieux dans une famille de deux hommes ou deux femmes que dans leur famille d’origine et les transformer ainsi en propagandiste obligés de l’homoparentalité. Quant à l’adoption par un célibataire elle devrait prioritairement permettre que des enfants puissent être adoptés par leur oncle, leur tante, ou un autre membre célibataire de sa propre famille.

    La loi n’a pas à entériner toutes les situations de fait découlant du comportement de tel ou tel individu sauf à créer une règle par individu et par situation ce qui entraînerait la disparition de la notion même de droit. L’homosexualité a toujours existé, elle est admise par notre société. Ce comportement n’a cependant pas vocation à être à l’origine d’une modification de la législation sur le mariage.

    IV Non au mariage pour les gays

    L’union hétérosexuelle peut donner la vie, pas l’union homosexuelle. La première respecte l’altérité sexuelle, la seconde l’ignore. Les principes d’égalité, de non-discrimination, ne s’opposent pas à ce que le législateur règle de façon différentes des situations différentes.

    Le mariage pour les gays est un non-sens.

  4. Dans Bordeaux Gazette ce matin : “La Manif Pour Tous prévoit une nouvelle mobilisation contre le mariage pour tous à Bordeaux” : http://www.bordeaux-gazette.com/La-Manif-Pour-Tous-prevoit-une.html

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