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Harcèlement : Laurent Cramaregeas quitte le journal Sud-Ouest

Dans le dernier numéro de la Lettre A (journal confidentiel consacrée à l’actualité politique), on apprend que le numéro 3 (photo) du journal Sud-Ouest « vient de quitter discrètement l’entreprise girondine de médias ».

« Laurent Cramaregeas responsable supervisait notamment les quelque 25 agences départementales du quotidien Sud Ouest. Il avait été mis en cause au dernier trimestre 2017 par 11 journalistes l’accusant de harcèlement sexuel ».

Le 7 novembre, la Société civile des journalistes professionnels de Sud-Ouest décidait d’adresser une lettre à la direction. Elle sommait les dirigeants de s’expliquer. «Deux tweets […] ont mis en cause la rédaction de Sud-Ouest. Aucun nom n’a été cité, mais le mal était fait», écrivent-ils en dénonçant le silence de la direction : «Depuis ces publications, largement relayées sur Twitter et commentées, la direction est restée silencieuse, alors que la mise en cause est sérieuse, les répercussions importantes […] La Société civile des journalistes professionnels de Sud-Ouest demande à la direction de s’exprimer sur ce sujet.».

C’est le témoignage d’une ancienne journaliste du titre, Pauline Boyer, qui avait déclenché l’affaire « Recevoir 50 msgs/jour, trembler en allant au boulot, pleurer en partant. Finir par quitter la boîte. Moi, pas lui, bien sûr ». De nombreux journalistes semblaient être au courant et commentaient avec des remarques acerbes. Son compagnon, le journaliste Antoine Estève précisant « Par pudeur (et sans doute par crainte), @PaulineBoyer33 ne dit pas tout. Et moi, je peux dire que c’est un rédacteur en chef de @sudouest ? ». Claude Canellas, correspondant de Reuters à Bordeaux pour la Nouvelle Aquitaine, rajoutant même « Ce gros porc se reconnaîtra. Certains l’ont reconnu… ».

[cc] Infos Bordeaux, 2010-2023, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d´origine [www.infos-bordeaux.fr].

4 Comments

  1. Vous comptez vous monter la tête encore longtemps avec cette affaire ? Les réseaux sociaux, c’est de l’information ? C’est la justice ? C’est la vérité vraie ?
    Un article à charge fondé sur cette vase… Quelle éthique journalistique !!

  2. et pseudo machin , il y a quand même 50 femmes qui accusent le type… ça fait beaucoup, non ? l’information doit circuler au contraire, et merci: fini l’omerta !

    • “50 femmes qui accusent ce type”… ??? Où avez-vous lu ça ? Il est question de “50 messages par jour”. Avant de cracher sur quelqu’un, il faut savoir lire… Et qu’est-ce qui vous dit que le dossier n’est pas intégralement monté par la direction de “Sud-Ouest” pour se débarrasser à bon compte d’un dirigeant dont le licenciement coûterait trop cher ? Connaissez-vous le dossier ? Les protagonistes ? Quand la mode est au “balance ton porc” tout est plus facile, n’est-ce pas ?

  3. Massiani, c’est vrai qu’aujourd’hui 10 = 50 et accusé = coupable.
    Ce Metoo rend fou.

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