Un nouveau rapport de la chambre régionale des comptes de Nouvelle-Aquitaine épingle l’association bordelaise Arc-en-rêve. L’affaire révèle le gaspillage de l’argent public et l’absence de réel contrôle des subventions publiques.
Créée en 1980 avec le soutien de la ville de Bordeaux, l’association Arc en rêve « est un espace de dialogue et de questionnement critique sur les manières d’habiter et transformer le monde » !
Elle emploie aujourd’hui entre 17 personnes et gère un budget annuel d’environ 1,5 M€. Depuis janvier 1981, elle est installée dans le bâtiment municipal de l’Entrepôt Lainé qui abrite également le Centre d’arts plastiques contemporains (CAPC), musée de France appartenant à la ville de Bordeaux. Cette occupation est aujourd’hui gratuite.
Plus de 75% de son budget sont issus d’argent public, car 29% proviennent de la Ville de Bordeaux, 27% de ma Métropole, et 13% de la part de la Direction régionale des affaires culturelles (1 115 000 euros en 2024). L’association a été déficitaire sur les neuf dernières années, notamment de 808.291 euros lors de l’exercice 2022 !
La cour des comptes met en avant de nombreuses irrégularités dont un pot de départ de l’ancienne directrice à 45 143 euros, des déplacements en avion de l’ancien directeur Fabrizio Gallanti pour 36 000 euros ou encore des primes versées sans aucune approbation légale,
La maire et ses proches étaient au courant depuis bien longtemps. Dans un communiqué de presse, Pierre Hurmic demande le remboursement des sommes dépensées à des fins non professionnelles et une évolution de la gouvernance de l’association. Et si la mairie arrêtait simplement de les financer ?


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