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Ecole de journalisme : Un monopole de la gauche ?

Le journaliste est un acteur incontournable dans le processus de formation de l’opinion. Cette profession, souvent qualifiée de « quatrième pouvoir » est au centre de nombreuses interrogations, particulièrement dans une société où l’information possède une place prépondérante.

Dans une démocratie moderne, est-il légitime que ces faiseurs d’opinions soient en complet décalage avec le reste de la population ? En effet, si les idées de gauche sont partagées par la moitié des Français, la couleur politique des journalistes est particulièrement homogène. En 2001, la revue Marianne s’était intéressée à l’opinion des journalistes et en particulier à leur penchant politique. La conclusion était la suivante : « Les journalistes sont, à une écrasante majorité de gauche. L’écart avec la population est ici maximal: au total 6% de journalistes pensent voter à droite, contre au moins 50% dans le peuple français. »

Cette proportion n’est pas due au hasard. La gauche a depuis longtemps investi les champs de l’action culturelle, ainsi que les outils d’information qui sont les précurseurs des victoires politiques. Etre de droite dans une école de journalisme est un véritable parcours du combattant, où le fait d’être proche du Modem vous classe souvent dans la catégorie de « réactionnaire » !

A Bordeaux, c’est l’Institut de journalisme, dépendant de l’Université Michel de Montaigne Bordeaux 3, qui délivre le précieux sésame.  Celui-ci ne déroge pas à la règle. Les intervenants concernant le thème de la presse sur internet sont exclusivement de gauche. On y retrouve : Laurent Mauduit  (Cofondateur de Médiapart, ancien de Libération), Blandine Grosjean (rédactrice en chef adjoint de Rue89) ou encore Augustin Scalbert (Rue 89).

Cette mainmise politique sur l’information rencontre cependant quelques écueils. Les journalistes de la « grande presse » n’ont aujourd’hui plus le monopole de l’information. Le développement sur internet de sites d’information alternatifs, portant en eux la multiplicité des points de vue politiques, permet de contourner le monopole établi.

Tribune libre de Bertrand Lescure

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10 Comments

  1. C’est évident : internet a rendu au peuple la libre expression hors des phagocytages médiatiques habituels.
    Les réseaux sociaux et autres blogs ont leurs défauts, mais aussi leur avantage lorsqu’il s’agit de publier des infos que les mass media s’ingénient à cacher. Les exemples abondent.

    • C’est idiot ce que vous dites. Les trois journalistes cités en exemple sont issus des nouveaux médias internet, dont l’un est d’ailleurs participatif.

      • Je ne vois pas ce qu’il y a d’idiot. La diversité présente sur internet n’existe pas dans la presse traditionnelle

  2. Et TFI et le Figaro et L’express et le Point et Valeur Actuel et France Dimanche et le Lay et Mougeotte et Adler,………La droite est bien representée dans la presse en France.

    • Monsieur Smail, vous les voyez où tous ces journaux de droite en intervenants dans les écoles de journalisme (si tant est que TF1 soit de droite) !

  3. 4è pouvoir..et non le moindre:
    Les deux journalistes ont été libérés. Le lendemain, les journeaux télévisés n’ont parlé que de cette libération, dont on ne peut que se réjouir. Fin du 19h30 de FR3: silence ! Et les autres otages français qu’on nous donnais tous les soir pour mieux non “gaver” des 2 journalistes ? Disparus! Je vous l’annonce, ils ne sont plus otages puisque France télévision n’en parle plus. LA MEN TABLE !

    • Je suis entièrement d’accord avec vous ! Depuis la libération des journalistes…on ne parle plus des autres otages ! Corporatisme et renvois d’ascenseur !

      • Lézard plastique

        Le tintamarre avec les deux otages et le brusque silence ne manque pas d’interpeler les gens sur le corporatisme des journalistes. Monopole de la gauche. Internet est une brèche dans ce monopole. Il se peut qu’ils se prennent le râteau du siècle. Les gens en ont tout simplement assez de l’intox. Ils sont devenus plus malins, cherchent leurs informations ailleurs, peuvent les confronter gratuitement, là où il fallait acheter plusieurs journaux pour avoir des analyses un peu différentes. Le discours monolithique de la pensée unique, bienpensance et autres foutaises politiquement correctes, on les voit venir de loin. On ne se laisse plus rouler dans la farine aussi aisément : bien d’accord avec Bernard Lescure.

  4. tous les journalistes ont soutenu les 2 otages qui ,on le sait sont seuls reponsables de leur enlèvement ppuisqu’après la fin de leur reportage / travail , au lieu de suivre les conseils de l’armée et de rentrer , ils sont allés en territoirs DANGEUREUX pour aller à la rencontre des Talibans et les assurer de l’amitié de la gauche française . N’importe quoi ! Ils se sont mis dans la gueule du loup et leur libération a coûté des millions à la France

  5. journalisme=vérité; gauche= vérité
    ouarf ouarf ouarf
    pendant le feuilleton de l’été DSKonkombre, on formalise la mise en tutelle des derniers esclaves: les salariés Français (réforme des retraites).

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