Dans un communiqué de presse publié le jeudi 21 juillet, la préfecture de Gironde se réjouit de la baisse de délinquance observée en 2010. Selon le préfet Patrick Stefanini (photo), sur les 12 derniers mois, « la délinquance générale a baissé de 2,78 % et la délinquance de proximité de 2,59% ». A noter cependant, une hausse de 8,17% des cambriolages, et des violences aux personnes qui restent à un niveau élevé, seulement 0,76% de baisse.
Pourtant, dans un récent rapport, la Cour des comptes met en doute la baisse de la délinquance depuis 2002 et souligne les défauts de l’appareil statistique. La juridiction dirigée par le socialiste Didier Migaud, pointe notamment du doigt des départements comme la Gironde, où les statistiques « présentent parfois une grande instabilité qui peut faire douter de leur fiabilité ».
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On oublie pendant ce temps le problème classé en 3ème position par les français : le tapage.
Du temps de Mr Albert Doutre (le patron de la sécurite en Gironde), les chiffres de la délinquance étaient utilisés pour masquer le problème du tapage, sujet que nos responsables locaux évitent soigneusement. Son successeur ne semble pas faire autre chose…
Pourtant tout est lié : le tapage est lié à l’alcool la nuit, qui engendre du même coup beaucoup d’autres incivilités, y compris la violence.
Aura-t-on à Bordeaux le courage qu’on a eu à Lyon, en interdisant la vente d’alcool après 22h00 ? Et ce malgré les lobbies des épiciers 24/24 et des bistrots, dont le chiffre se fait essentiellement sur la bière et la vodka ? Ah, elle est jolie l’animation de Bordeaux la nuit !!!
Techniquement, la vente d’alcool autre que dans les bars est déjà interdit à Bordeaux. La plupart des épiceries mettent une pancarte pour le rappeler (même si elle ne le respect pas). Elles s’exposent à une amende.
Je précise que c’est à partir de 22h que la vente est interdite.
La déliquance est en baisse car une certaine catégorie subventionnée de la population peut prendre des vacances subventionnée.