Actualités, Politique

Bordeaux : Fermeture du squat de la rue des Cordeliers

Plusieurs dizaines de personnes (principalement des africains) ont été expulsées du « Gars rage », squat qu’elles occupaient illégalement. Ce dernier, situé au 18 de la rue des Cordeliers, au cœur du quartier Saint-Michel, était géré par Le Squid.

« Le Squid (calamar en anglais) se veut un espace où on peut expérimenter des nouvelles formes d’entraide, d’auto-organisation et de lutte contre toute forme de domination (racisme, sexisme, homophobie…). Un lieu de partages et de convergence entre toutes les volontés qui souhaitent œuvrer ou qui militent déjà pour plus de justice sociale, d’autonomie et de solidarité ».

Cette association d’extrême gauche est gérée par l’activiste Frédéric Raguénès et sa compagne Juliette (photo). Ce dernier est bien connu des services de police (participation à de nombreuses manifestations violentes, activisme dans plusieurs « zad »…). Il est depuis plusieurs années l’objet de nombreux articles dans la presse, comme celui de la Dépêche du Midi, daté de mars 2016 : « Le meneur de la ZAD peut y revenir ».

L’expulsion du squat de la rue des Cordeliers a été effectuée suite à « l’exécution de la décision de justice du tribunal d’instance de Bordeaux du 28 décembre 2018 » précise un communiqué de la préfecture où on peut également lire : « Outre l’illégalité de cette occupation, les lieux insalubres représentaient un risque sanitaire important pour ses occupants notamment en raison de la présence d’amiante dans le bâtiment et un risque incendie (branchements défectueux, bouteilles de gaz…). Ce squat était également connu défavorablement des services de police pour de nombreux troubles à la tranquillité publique qui ont fait l’objet de plusieurs signalements de riverains ».

Ce squat géré par des militants d’extrême gauche était également un lieu de rencontre pour plusieurs autres associations de cette mouvance, à l’instar d’Ovale Citoyen, qui s’occupe d’apprendre le rugby à des immigrés africains (voir notre article).

La mairie de Bordeaux fait depuis longtemps preuve d’une grande mansuétude pour ces occupations illégales. Dans un article publié par « Rue 89 Bordeaux » (site d’information classé à gauche), Alexandra Siarri, adjointe au maire de Bordeaux en charge de la cohésion sociale et territoriale, « reconnaît leur démarche sociale et leur rôle ». « On voit s’ils ont accès, à l’eau, à la nourriture… Et on attend de connaître le public pour apporter des réponses aux gens avant de demander l’évacuation » (…) On a tout à apprendre de leur façon de faire » !

Avec de nombreux habitants du quartier, seul le Rassemblement national s’est réjoui de cette expulsion. Pour Bruno Paluteau, candidat aux prochaines élections municipales, “la police fait son travail” (tweet ci-dessous).

[cc] Infos Bordeaux, 2010-2023, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d´origine [www.infos-bordeaux.fr].

2 Comments

  1. Bravo Bruno ..!
    Soutien total !

  2. Bertrand HECQUET
    @hecquet_ber_den

    Il faut en finir avec l’accueil de faux réfugiés de faux persécutés mais souvent de vrais racailles, retour dans les Pays d’origine, stop au subventions publiques d’associations dites antiracistes ou dites humanitaires qui font de ce trafic un juteux business. Un faux réfugié prend la place d’un vrai malheureux persécuté!

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