Actualités, Faits divers, Politique

Bordeaux : La gauche “émue” par l’expulsion d’un squat de migrants

Plusieurs dizaines de migrants, occupant illégalement les locaux d’une ancienne résidence pour personnes âgées  à Cenon, ont été évacuées jeudi 11 février, a indiqué la préfecture.

Dès 06h00, un dispositif policier avec renfort de la gendarmerie a procédé à l’évacuation du squat de la « Zone libre », occupé depuis 2019 par quelque 300 personnes. Sur place, les policiers sont intervenus à l’aide de béliers et de pinces pour ouvrir les portes métalliques de cette résidence d’un étage. Plusieurs familles avec enfants ont été vues quittant les lieux, valises à la main. Les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène et procédé à plusieurs interpellations de militants d’extrême-gauche, venus manifester leur opposition.

Les nombreux migrants ne seront pas expulsés dans leur pays d’origine. La préfecture affirme même leur avoir proposé des solutions d’accueil. La moitié a accepté : neuf bus les ont conduits vers des hébergements (Centre d’accueil de demandeurs d’asile, hôtels, foyers…) répartis dans 12 départements de la région Nouvelle-Aquitaine, jusqu’à Guéret (Creuse), Parthenay (Deux-Sèvres) ou Limoges (Haute-Vienne).

L’évacuation, décidée en pleine trêve hivernale, a été autorisée en application d’une décision de justice entreprise par le propriétaire des lieux. «Une ordonnance de janvier 2020 juge possible l’évacuation en période hivernale parce que les conditions sanitaires et de sécurité ne sont pas réunies», a indiqué la préfecture. Selon la même source, la majorité des personnes présentes, «des réfugiés, des demandeurs d’asile et des sans-abris», ont obtenu des solutions de relogement «selon leur situation administrative». Des agents de l’Office français de l’immigration (OFI) se trouvaient sur place pour étudier le statut administratif des personnes en situation irrégulière en attente de relogement.

Alors que de nombreux bordelais et voisins de ce squat soutiennent la décision de la préfecture (la lecture des réseaux sociaux est édifiante !), la gauche et l’extrême-gauche  dénoncent l’application de la loi. L’archevêque de Bordeaux se mêle également à ces activistes par l’intermédiaire d’un communiqué de presse : «Comment peut-on rester insensible au drame que vivent les familles de ce squat (…) en cette période de froid et d’épidémie, sans logements ?», s’est interrogé Mgr Jean-Paul James, ajoutant  «toute personne humaine a droit à un toit».

Sous la conduite d’un prêtre du diocèse, Jean-Michel Degorce, ancien curé de Cenon et aumônier diocésain de la Mission de la mer, des militants activistes et une centaine d’expulsés du squat ont envisagé d’occuper la cathédrale Saint-André, « à l’instar des sans-papiers de l’église Saint-Bernard à Paris, en 1996 » !

Dans un communiqué de presse, les élus du Rassemblement national de Lormont et de Floirac « s’indignent de l’exploitation honteuse de ces évènements et demandent à ce que la loi soit respectée (…) Les propriétaires victimes de ces squats doivent pouvoir faire valoir leurs droits élémentaires (…) Ce n’est ni à des militants d’extrême gauche, ni à des associations grassement subventionnées par nos impôts de faire la loi ».

Le parti de Marine Le Pen critique également la dispersion des migrants en Nouvelle Aquitaine : « Malheureusement, nous apprenons que la Préfecture de la Gironde ne règle pas le problème mais se contente de le déplacer. En effet, elle en appelle à « la solidarité régionale » et a d’ores et déjà affrété neuf bus direction Guéret, Limoges et Angoulême. Les territoires périphériques, déjà paupérisés par la fracture territoriale, ne doivent pas payer les conséquences des politiques irresponsables encouragées par des immigrationnistes de tout poil ! Alors que le département de la Gironde compte plus d’une centaine de squats, la solution ne réside pas dans l’éparpillement de ces migrants mais dans leur expulsion du territoire national »

[cc] Infos Bordeaux, 2010-2023, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d´origine [www.infos-bordeaux.fr].

1 réaction

  1. pourquoi ne les prennent-ils pas dans leurs habitations?. Les membres de ces associations doivent bien habiter quelque part? C’est facile avec l’argent des autres d’être généreux.Comme tous les gauchistes le coeur à gauche mais le porte monnaie à droite!

Le sondage du moment

Ressentez-vous la montée de l’insécurité dans la métropole bordelaise ?

Chargement ... Chargement ...

Archives des sondages

Inscription aux alertes