Le 29 juin dernier, de nombreuses communes de France avaient connu une flambée de violences urbaines, à la suite de la mort du jeune Nahel. Partout, des jeunes issus de l’immigration avaient pris pour cible les symboles de l’Etat.
En Gironde, la commune de Pauillac n’avait pas été épargnée par cet épisode. Devant le domicile du député RN Grégoire de Fournas, une dizaine d’émeutiers avaient incendié des poubelles en criant : « On va la faire la guerre wallah ! De Fournas, fils de p*** ! On va te cramer ! » Ce père de famille avait alors dû conduire à l’arrière de la maison ses cinq enfants, ainsi que son épouse, craignant pour leur sécurité. Sa permanence et sa voiture avaient également été visées.
Deux individus, connus de la justice, avaient été interpellés à leur domicile et placé en garde à vue par la gendarmerie de la Gironde.
Oualid Belhadi et Mustapha Tijani étaient jugés ce mardi 16 janvier. Ils ont été reconnus coupables d’avoir volontairement, et en réunion, dégradé six voitures, avant d’incendier des poubelles et un volet roulant. Les menaces de morts n’ont pas été retenues par la justice, car l’enquête n’a pas permis d’identifier les auteurs à qui imputer la responsabilité de ces faits.
Alors qu’ils encouraient 10 ans de prison ferme, les deux prévenus ont été seulement condamnés qu’à un an de prison avec sursis probatoire de deux ans. Ils devront verser 3 000 euros au député, son épouse et leurs enfants pour leur préjudice moral.
Les émeutes se sont déroulées également à Pauillac où mon véhicule et ma permanence ont été visés au cri de « on va te cramer de Fournas ».
Au-delà de ma personne, il y a aussi une épouse et 5 enfants qui, terrorisés, n’ont pas dormi de la nuit.
Vivement le retour de l’ordre. pic.twitter.com/xlFtCTiHq2
— Grégoire de Fournas (@gdefournas) June 29, 2023
6 mois de bracelet électronique, pfff…. je serais plus pour 6 secondes de chaise électronique..